Aperçu du projet
Entre l’ombre et la lumière, là où les âmes se dévoilent, sont capturés les instants invisibles de notre métamorphose. Dans cette traversée poétique, la mort n’est plus un point final, mais une virgule suspendue, un souffle entre deux mondes.
Chaque image est un miroir de nos renaissances intérieures – ces morts minuscules qui nous sculptent silencieusement.
Inspiré par la sagesse des cycles, où les fins ne sont que des passages vers des existences plus pures, je me place au cœur du récit, témoin et acteur d’une transformation perpétuelle.
Dernier souffle – Chrysalide – et Renaissance. Trois séries, comme trois respirations d’une âme qui se défait et se reconstruit. Dans ce voyage où chaque fragment est une promesse : rien ne meurt vrai- ment, tout se transforme.
À l’image du souffle divin qui traverse toutes choses, nous sommes éternels dans notre essence, transitoires dans nos états.
Ceci n’est pas de l’art, mais une méditation visuelle sur l’infini recommencement.

Papa Salif Keita – The Death of Me – Biennale 2024